L’accompagnement par un psychologue lors d’un parcours PMA peut s’avérer pertinent afin de sortir de l’isolement, retrouver confiance en soi, mieux vive cette épreuve et devenir pleinement acteur de son projet.
La PMA, procréation médicalement assistée, ou AMP, assistance médicale à la procréation, touche de nombreuses femmes et des couples. Il s’agit du recours à des procédés médicaux afin de favoriser l’obtention d’une grossesse en car d’infertilité.
Il peut s’agir de « simples » stimulations hormonales, d’insémination artificielle (IAC/IAD) jusqu’à la fécondation in vitro (FIV). Ces techniques peuvent se faire avec les gamètes du couple, d’un seul des deux ou d’aucun des deux avec recours à un donneur (don de sperme, don d’ovocyte).
C’est pour beaucoup un sujet tabou et nombreuses sont les femmes qui préfèrent ne pas en parler à leur entourage.
Néanmoins il s’agit d’une épreuve majeure pour le couple, pour la femme, pour l’homme. C’est une épreuve particulièrement difficile, un parcours parfois long, très long, à l’issue incertaine. Le parcours PMA est particulièrement éprouvant émotionnellement, psychiquement et pour le couple.
PMA, les conséquences psychologiques
L’annonce de l’infertilité est déjà en soi une épreuve qui peut s’avérer d’une violence considérable. Alors que dans son entourage on a l’impression que les femmes tombent enceintes facilement, en un claquement de doigt. Or pour soi, le verdict est tout autre.
« Pourquoi moi ? » « Pourquoi nous ? » L’annonce d’infertilité est vécue comme une véritable injustice.
Quelle que soit la cause, l’annonce d’infertilité peut être vécue comme un traumatisme. Il s’agit de faire le deuil d’un accès classique à la maternité/paternité. La personne peut alors se sentir différente et mal vivre cette différence.
L’annonce d’infertilité peut même atteindre l’estime de soi, toucher les personnes au plus profond d’eux-mêmes dans leur féminité / masculinité.
Le parcours de PMA / AMP engendre du stress
Indéniablement.
Multiplication des rendez-vous chez le gynéco, les spécialistes, les labos. Cela est sans compter le suivi des protocoles avec des injections d’hormones et toutes les conséquences que cela peut avoir sur l’humeur et le moral. La planification des rapports intimes, les espoirs et les espoirs déçus. Les interventions chirurgicales, les échographies, les prises de sang…
Les moments d’attente, de désillusion, de désespoir.
La vie devient rythmée par les protocoles. Il ne faut rien oublier.
Le parcours de PMA / AMP engendre une tension dans les rapports aux autres
Gérer les annonces de grossesse dans son entourage quand on est en PMA peut se révéler particulièrement douloureux. Voir des femmes enceintes peut devenir un véritable supplice.
Mais pour l’entourage c’est difficile à comprendre, et cela peut rendre les relations particulièrement tendues.
Gérer les maladresses et mots blessants de son entourage, les avis déplacés, les opinions des uns ou des autres. Ou leur silence.
Les questions de ceux qui ne savent pas « Pourquoi tu n’as pas d’enfant à ton âge ?», les remarques de ceux qui ont des enfants et qui se plaignent « toi au moins tu peux te reposer ! », ceux qui savent tout et donne de faux-bons-conseils « c’est dans ta tête », « quand tu n’y penseras plus ça viendra tout seul ! » ou encore « il faut lâcher prise ». Comme si vous étiez responsable de votre infertilité. C’est blessant, destructeur.
Les rapports aux collègues de travail qui ne comprennent pas vos absences, vous interrogent de manière suspicieuse, et vous qui culpabilisez.
Le parcours PMA / AMP engendre des tensions dans le couple
L’un peut se sentir responsable de cette infertilité et culpabiliser. L’autre peut inconsciemment tenir son partenaire pour responsable et le culpabiliser, nourrir des sentiments hostile à son encontre. Lorsque l’infertilité est dite inexpliquée (les causes sont inconnues), alors chacun peut soit se sentir responsable, soit blâmer son conjoint. La tension dans le couple peut s’accentuer, la communication devenir hermétique.
La sexualité du couple est touchée en plein cœur dans parcours PMA. Les rapports sont programmés, il « faut le faire » tel jour, de tel jour à tel jour. Il « faut s’abstenir » à d’autres. La spontanéité devient difficile, le désir et la libido en sont parfois touchés. La sexualité devient d’ailleurs un sujet quasi public, que ce soit au niveau médical ou avec l’entourage. Le couple est comme dépossédé de sa sexualité.
Pourquoi faut-il se faire accompagner par un psychologue pendant un parcours PMA ?
Vous reconnaissez dans certaines situations décrites ci-dessus.
C’est normal.
Comme nous venons de le voir, un parcours PMA engendre de nombreuses conséquences sur le plan psychique et émotionnel, et des conséquences pour le couple aussi.
Être accompagné par un psychologue pendant ce parcours de PMA devient alors pertinent. Que ce soit seul(e) ou en couple, un psychologue peut vous aider à surmonter cette épreuve de vie qu’est la PMA. Reprendre le dessus, devenir acteur de votre projet d’enfant et de votre vie malgré l’infertilité.
Se faire accompagner par un psychologue spécialisé en PMA pour sortir de l’isolement et avoir un espace de parole à vous seul(e) pour libérer vos pensées / émotions, gérer l’accumulation de stress, l’anxiété liée à l’AMP; restaurer votre confiance et estime de vous-même
Psychologue spécialisée en infertilité et PMA n’hésitez pas à me contacter
Psychologue clinicienne et psychothérapeute
Doctorante et chercheure en psychologie
Psychologue en ligne, je propose des suivis psychologiques et accompagnements thérapeutiques à distance.